L’histoire du Domaine
Une histoire de famille
1943… le début
En 1943, Suzanne la Parisienne débarque aux Mayons pour épouser Pierrot le Marseillais, un soldat Français que ses parents avaient hébergé lors de la débâcle de l’armée Française.
Pierrot était bucheron mais en 1945, les gens n’ont plus envie de se chauffer au bois car on commence à leur proposer le fuel ou l’électricité donc il faut trouver de nouveaux débouchés pour le bois : la scierie et les palettes.
Alors Pierrot va chercher des pins à exploiter.
C’est dans les Maures entre les Mayons et Gonfaron qu’il trouve les plus beaux.
Un jour de 1946, après une prospection, Pierrot annonce à Suzanne : «J’ai acheté la Fouquette». «Ah bon» lui répondit Suzanne, «Mais que vas-tu en faire ?» «devenir Paysan» lui répondit-il.
C’est ainsi que l’aventure commença. Après le bois sont venus les fraisiers, puis les cerisiers Burlat, les pêchers et même les poules.
1967… la seconde génération
En 1967, Michèle, l’une des trois filles de Suzanne épouse Yves, un jeune étudiant qui se destine à devenir Professeur de physique mais qui lui aussi décide de « devenir Paysan ».
Le projet qui tenait à cœur à Yves était de planter des vignes et de faire son vin.
Quand il faut démarrer de zéro avec de tous petits moyens, ça frise l’inconscience mais s’il y une qualité qui prime à la Fouquette, c’est le travail et la persévérance.
Les premiers droit de plantation furent obtenus et les vignes plantées servirent également de pare-feu (astucieux quand on sait que le risque d’incendie est majeur dans le massif des Maures).
Les premières récoltes arrivèrent et la construction de la première cave démarra.
En 1975 eut lieu la première vinification (de façon tout à fait artisanale) et en 1979 fut réalisée la première mise en bouteille du Domaine de la Fouquette.
D’abord réputé pour produire des rouges puissants aux tannins ronds mais affirmés, l’exploitation développa rapidement les techniques pour produire des rosés frais et fruités avec l’arrivée en 1994 de l’œnologue conseil Bruno Tringali.
2004… génération 3
En 2004, l’heure de la retraite sonna pour Yves et Michèle mais que faire de l’exploitation ?
C’est Isabelle, leur fille, déléguée médicale qui décide de faire une reconversion professionnelle.
Après un congés formation pour suivre un BTS viti-oeno, elle se lança en 2005 dans ce métier alors plutôt réservé aux hommes.
Avec son mari Jean-Pierre, qui, après une thèse de chimie et 10 ans passé dans la recherche biomédicale, ils devinrent à leur tour « paysans ».
Ils poursuivent alors l’évolution du domaine viticole : nouvelle cave, nouvelles plantations, thermorégulation des fermentations, inertage des jus et des vins…
Mais surtout, à partir de 2010, la conversion à l’agriculture biologique devient une évidence et une priorité absolue pour respecter l’environnement naturel riche en biodiversité du massif des Maures.
L’Art de faire du Vin
La Fouquette, c’est avant tout une aventure familiale humaine qui se construit depuis 3 générations de travail acharné.
C’est cet encrage à la terre, cette passion du terroir et ce respect de la nature qui font la puissance et la pureté de nos vins authentiques de vignerons.
Dégustation
Au caveau
du domaine viticole
du Lundi au vendredi
10h – 12h00
15h – 17h